Patrimoine Rural du Bessin (P.R.B.)

Bulletin N°12 – Juin 2006 -

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Sommaire :

 

Editorial : …….

 

Petites et grandes nouvelles de P.R.B.

Echos du Bessin

 

Le musée de la Mine du Mplay-Littry

 

Les granges dîmières du Bessin

 

L'Aventure des Normands

 

Histoire des villages : Graye

 

Associations :

 - AVET

 

 - MPF

 

 

Informations utiles :

 - Stages MPF

 - Dates P.R.B. à retenir

 - Faîtes adhérer vos amis

 - Coordonnées de PRB.

 

 

 

 

 

 

Cette saison, nous vous proposons une promenade culturelle, une randonnée pédestre et une conférence sur "les défrichements tardifs de la forêt de Neuilly" à l'occasion de l'assemblée générale qui aura lieu la deuxième semaine du mois d'août.

Dans ce bulletin vous lirez

  • Un article sur le musée de la Mine au Molay-Littry, signé de Mr Bernouis du Service du Patrimoine,
  • Un autre sur les granges dîmières du Bessin du Professeur Pierre Brunet.
  • Le début d'une série sur l'histoire des villages, nous commençons par Graye

 

Deux associations s'expriment dans ce bulletin :

  • Pierre Paunet, Président de l’A.V.E.T. (Association des Amis de la Vieille Église de Thaon) vous présente son association créée en 1994. Elle a pour objet d'assurer la propreté des abords de l'église, de créer une animation autour du site, d'aider à la restauration de l'édifice et d'en assurer la promotion
  • Maisons Paysannes de France qui chaque année organise des stages d’initiation à la restauration traditionnelle dont vous trouverez le planning en dernière page de ce bulletin.

 

Dans le bulletin N°2 (juin 2001), nous indiquions "qu'en association avec Maisons Paysannes de France nous avions entrepris le pré-inventaire du village de Balleroy sous le contrôle de la Direction Générale des Affaires Culturelles (DRAC)". Nous voudrions bien l'achever cette année. Il s'agit de visiter les maisons anciennes du village (nous avons une lettre d'introduction de la mairie) de relever et de photographier, avec l'autorisation des occupants, les éléments anciens de ces bâtiments, cheminées, escaliers, plafonds, sols.

Aussi nous recherchons  des volontaires.

Vous pouvez vous adresser pour de plus amples informations à

Ø       Monsieur Jean Pierre DouetTél : 02.31.22.17.78

Ø       Monsieur Pascal Bouchon    Tél : 02 31 21 97 81 ou 06 76 79 79 25

 

 

 

 

Je remercie tous les adhérents qui ont renouvelé leurs cotisations et j'invite les retardataires à le faire avant l'Assemblée Générale.

 

Bonne lecture de ce bulletin et je vous donne rendez-vous pour l'ensemble de nos activités de cet été.

 

 

 

Pascal BOUCHON

 

 

 

Petites et Grandes Nouvelles de P.R.B.

 

Le Conseil d'Administration s'est réuni le 22 avril dernier, il a  approuvé les comptes de 2005 et le budget 2006, qui seront soumis aux adhérents lors de notre prochaine Assemblée Générale.

 

Deux postes d'Administrateur sont toujours vacants, l'un pour représenter les personnes physiques, l'autre pour représenter les associations. Si vous souhaitez nous aider et intégrer notre Conseil d'Administration, ou si l'une de vos connaissances le souhaite, envoyez votre candidature au Président de l'Association.

 

 

 

Cet été, l'association vous propose :

Une promenade culturelle, le lundi 10 juillet pour découvrir une partie de la Forêt de Quintefeuille à Ver-sur-Mer Monsieur Joël Couvelard nous fera un exposé sur les découvertes qui ont été réalisées depuis plusieurs années entre Asnelles et Ver-sur-Mer. Il nous conduira sur l'un des sites sur la plage.

Un pot sera offert à l'issue de cette promenade.

Rendez-vous à 15h à la Salle des Fêtes      

Frais (pour couvrir les frais d'assurance) : 2 € par adulte, 1 € par enfant.

 

 

Une randonnée pédestre, le jeudi 3 août autour du Château de Colombières : trajet de 6 kms environ dans les marais. Nous découvrirons également une maison en terre restaurée par Mr de Maupeou, propriétaire du Château qui nous accueillera ensuite au Château de Colombières pour une visite et un pot.

Rendez-vous à 14 h15 à l'entrée du Château de Colombières

Frais (pour couvrir les frais d'assurance) : 2 € par adulte, 1 € par enfant.

 

 

 

 

 

 

 

L'Assemblée Générale de P.R.B. aura lieu le mercredi 9 août, à 18 H à Amblie. Elle sera suivie d'une conférence de Pierre Brunet sur "les défrichements tardifs de la forêt de Neuilly".

Les Adhérents recevront courant juillet la convocation à cette assemblée avec l'ordre du jour précis.

 

Echos  du Bessin  (informations recueillies dans les journaux locaux)

 

Informé par une adhérente de P.R.B. que des bâtiments anciens du XVIIème et XVIIIème siècle sur un grand terrain vendu à un promoteur, à proximité de Bayeux, étaient voués à la démolition pour y implanter des maisons individuelles, nous avons rencontré le Maire de la dite commune. Ce dernier  sensible à la conservation du patrimoine nous a rassurés sur la destination de ces bâtiments qui seraient préservés et transformés en habitation.  A suivre …

"Attention à l'urbanisation sauvage", titre d'un journal local en ce début d'année. Une personnalité a utilisé cette formule lors d'une visite dans une commune du Bessin en indiquant également "sinon votre commune et d'autres dans le même cas perdront leur âme et c'est aussi une question de bien être pour les habitants des communes".

C'est ainsi que P.R.B. a également conseillé une nouvelle association créée pour sauvegarder son village situé au sud ouest de Tour en Bessin. Cette commune approuve l'implantation de lotissements et de maisons individuelles. La population risquant de doubler en deux ans, alors que les structures ne sont pas préparées, les routes ne sont pas adaptées, ni le réseau d'assainissement.

Soyons donc tous vigilants.

 

 


Le musée de la Mine du Molay-Littry

Créé en 1907, le musée de la mine du Molay-Littry est l’un des premiers musées consacrés en France à l’extraction du charbon. Il est situé sur l’un des deux seuls bassins houillers de Normandie - l’autre, plus restreint, étant localisé dans la Manche, sur le territoire de la commune du Plessis-Lastelle -. Ce musée de France, propriété de la commune ainsi que le moulin de Marcy, musée abordant la meunerie, a été totalement rénové en 1996-1997. A travers une rare collection d’objets en usage à la mine de Littry, le musée évoque les deux périodes d’exploitation de ce gisement houiller ; la première de 1741 à 1880, avec pour société exploitante la Compagnie des mines de Littry fondée en 1747 et employant plus de 900 ouvriers vers 1840 ; la seconde étant une période de reprise de très courte durée (1941-1950) sur deux puits des environs de Bernesq. Durant la première moitié du XIXe siècle, le principal débouché de cette mine était les fours à chaux de la région particulièrement nombreux à l’époque et dont on conserve encore quelques exemplaires visibles, notamment à Crouay. Quant aux anciennes fosses d’extraction du charbon, leurs traces sont aujourd’hui devenues assez rares ; on en reconnaît les emplacements sur certains sites du Molay-Littry, Saon ou Bernesq, grâce notamment aux tas de déchets d’extraction – les terrils – qu’elles ont pu laisser.

Dans le musée, la présentation des thèmes et des objets est ordonnée pour favoriser la mise en valeur d’un certain nombre d’éléments majeurs : la machine à vapeur de rotation des frères Périer construite vers 1800, une galerie de mine reconstituée longue de 70 mètres qui présente l’extraction souterraine à la mine de Littry aux XVIIIe et XIXe siècles, la superbe maquette animée à l'échelle 1/10e du siège n° 5 de la mine de charbon de Bruay-en-Artois spécialement réalisée pour l'Exposition universelle de 1900 (dépôt du Conservatoire National des Arts et Métiers).

La remarquable machine d’extraction conservée au musée de la Mine est sans doute la plus ancienne machine à vapeur fixe actuellement présentée en France. En 1800, c’est à Littry, sur le carreau de la fosse Saint-Georges, qu’on utilisa pour la première fois en France une machine à vapeur d’extraction de ce type et deux ans plus tard, une autre équipa la fosse Frandemiche exploitée de 1759 à 1864, là où est situé le musée. D’ailleurs, dans la cour de ce dernier, le visiteur peut découvrir aujourd’hui des vestiges mis au jour lors de fouilles archéologiques récentes : une partie du bâtiment d’extraction avec l’entrée du puits et les emplacements de deux chaudières à vapeur, l’une implantée dès 1802, l’autre datée, ainsi que sa cheminée en élévation, de 1846. Depuis 2002, ces différents éléments conservés à l’air libre sont intégrés dans l’ensemble du parcours muséographique avec des panneaux d’information.

Enfin, une attention toute particulière doit également être apportée à un ancien tableau d’autel, daté des environs de 1804, figurant Sainte Barbe et une des rares représentations de bâtiment de mine de cette époque, ainsi qu’aux nombreuses reproductions de planches aquarellées du très intéressant mémoire d’Héricart de Thury sur la mine de Littry (1800).

 

Au total, une riche collection de référence pour l’histoire des techniques minières en France.

 

Informations pratiques :

Musée de la Mine, rue de la fosse Frandemiche, 14330 Le Molay-Littry

Ouvert du 1er avril au 30 septembre, tous les jours, sauf le lundi (ouvert les jours fériés), de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Pour les groupes, accueil sur rendez-vous de février à novembre. Renseignements : 02 31 22 89 10

 

Machine à vapeur

 

 


Pour une étude des granges dîmières du Bessin

 

La dîme était un impôt prélevé par l'Eglise sur les céréales, le vin et les productions animales, et dont le montant théorique du dixième justifiait le nom. D'après les capitulaires carolingiens elle devait servir à l'entretien de l'église paroissiale, aux besoins du prêtre qui la desservait et aux secours pour les pauvres. Elle fut rapidement détournée au profit de divers bénéficiaires. Le taux le plus fréquent pour les céréales était d'une gerbe sur 12 ou 13, ce qui conduisait lors de la moisson à déposer sur le champ les gerbes en dizeaux de 12 ou 13 gerbes dont on en prélevait une. La dîme pouvait être affermée à un agriculteur qui la récoltait contre une certaine somme d'argent, mais dans les autres cas elle était rentrée dans une grange dite dîmière.

 

Pour que ce bâtiment prenne une notable importance il fallait que la paroisse ait des labours très étendus, ou que le principal décimateur rassemble les dîmes de plusieurs paroisses voisines dans une unique grange. Ainsi le chapitre cathédral de Bayeux qui percevait la moitié des dîmes de Sainte-Croix-sur-Mer et les deux tiers de celles de Graye concentrait les gerbes dans sa grange de Graye proche de l'église selon une disposition fréquente. L'abbaye St Julien de Tours qui bénéficiait des dîmes de Mauvaines, de la moitié de celles de St Côme et de la moitié de celles d'Asnelles, avait sa grange dîmière dans cette dernière paroisse.

Architecturalement ces édifices ont pour origine les granges des abbayes cisterciennes ou prémontrées qui accompagnaient de vastes domaines agricoles d'exploitation directe, et sont inspirés des églises à nefs et bas-côtés, telle celle d'Ardenne à St Germain la Blanche-Herbe. En Bessin celle du prieuré St Vigor, qui dépendait de l'abbaye St  Bénigne de Dijon, en est un exemple, malheureusement aujourd'hui convertie en église conventuelle. Les granges dîmières relevaient d'un prélèvement sur les récoltes, donc d'une exploitation agricole indirecte. Compte tenu de la superficie des paroisses et de la pratique de la jachère triennale les volumes de gerbes rassemblées n'étaient pas aussi considérables et ces granges avaient des dimensions plus modestes avec un seul vaisseau.

 

Grange à dîme d'Asnelle

 

 

 

 

Les granges médiévales étaient épaulées de contrefort le long des murs gouttereaux et souvent sur le pignons. Elles s'ouvraient par une porte charretière en pignon ou sur le côté, et dans ce cas elle était parfois coiffée  d'un porche . Celles construites au XVIIème siècle n'ont pas de contreforts mais des chaînages harpés de pierres de taille.

Un premier inventaire relève dans le Bessin les granges dîmières suivantes :

  • Asnelles : XIV-XVème siècle, de structure complexe,
  • Colombiers-sur-Seulles
  • Commes : XIV-XVème siècle avec porche XVIIème
  • Crépon : XV-XVIème siècle
  • Cully
  • Graye : XIII-XIVème siècle avec porche XVIIème
  • Le Manoir : XVIIème siècle
  • Ver : XIVème avec porche à Claire-voie.

 

On peut ajouter quelques vestiges à Arganchy et une petite grange reconstruite après 1944 à Vierville.

 

 

Grange à dîmes de Crépon

Grange à dîmes de Commes

Ces granges ne se rencontrent que dans la partie orientale du Bessin et cette répartition géographique nous interroge. Correspond-elle à une inégale répartition de la propriété ecclésiastique ou traduirait-elle, indirectement l'évolution de l'utilisation du sol, ces édifices ayant été démolis ou complètement transformés dans la partie occidentale la plus précocement convertie en herbages à partir du XVIIème siècle.

Un inventaire plus exhaustif de ces bâtiments, encore en état ou en ruines, s'impose donc comme une recherche à réaliser avec le concours des membres de l'association.

 

 

Pierre Brunet

 

 

A lire : l’Aventure des Normands de François Neveux

Les Habitants du Bessin connaissent bien François Neveux, professeur d’histoire du Moyen-Age à l’université de Caen, mais aussi organiste de la cathédrale  de Bayeux. Il a publié de nombreux ouvrages et articles sur l’histoire de notre région dont "Bayeux et Lisieux, villes épiscopales du Moyen-Age" et "la Normandie des Ducs aux Rois" suivie de la "Normandie royale des Capétiens aux Valois", ouvrages indispensables pour ceux qui veulent bien connaître l'histoire de notre pays. On se souvient aussi de la remarquable conférence qu'il fit à PRB en août 2003 sur "le Bessin pendant la guerre de cent ans".

 

François Neveux vient de publier un très bon livre sur l'extraordinaire "aventure" des Normands en Europe. Il y raconte les premiers raids vikings au VIIIème siècle, l'implantation des Normands en France jusqu'au traité de St Clair sur Epte qui créa le duché de Normandie avec Rollon. Il consacre les deux derniers chapitres à la conquête de la Sicile par les Normands avec la "fabuleuse histoire des d'Hauteville" qui régnèrent sur ce pays du XIème à la fin du XIIème siècle.

On relèvera notamment que les vikings qui se sont installés en Normandie ont été peu nombreux et se sont fondus dans la population locale. Décrivant la conquête de l'Angleterre avec la bataille d'Hasting (1066), François Neveux affirme qu'elle était une conquête 'franque" et non une conquête "normande" et que la civilisation actuelle de l'Angleterre est largement le résultat d'une fusion entre les apports normands et les apports anglo-saxons. Cependant il insiste sur le fait que l'administration normande, que ce fut en Normandie ou en Sicile, a inspiré de nombreux états dont l'Angleterre "puis le royaume de France qui apparaît au XIIIème siècle comme le mieux administré de tout l'occident".

Ces "aventures" se lisent comme un roman, grâce à la clarté des exposés et la qualité du style. Elles passionneront tout ceux qui s'intéressent à la naissance de la Normandie. Mais le livre plaira aussi aux chercheurs car il tient compte les résultats des derniers travaux historiques et archéologiques et comprend tout un appareillage de notes, de cartes, de schémas, de généalogies, une chronologie et une bibliographie particulièrement détaillée. Les habitants du Bessin y trouveront de nombreuses références à notre région et spécialement à Bayeux.

(François Neveux, l'Aventure des Normands, ed. Perrin, 2006)

 

Jean Leproux

 

 

 

Couverture du livre

 

 

Histoire des Villages

 

 

 

La commune de Graye date de 840 à 870 de notre ère, d'après les anciens, mais aucun indice n'existe dans les archives de la commune pour en attester la véracité.

Les habitants étaient groupés en un seul noyau appelé Graï. Aujourd'hui (en 1866), c'est une petite commune de 410 âmes, située sur le bord de la mer, du canton de Ryes, arrondissement de Bayeux.  Elle se trouve au nord du département et est formé pat quatre hameaux : le noyau de Graye ou le village, La Vallette, Vaux où est sitié le Château et le Bifson. Les hameaux sont reliés entre eux par un chemin de grande communication sur un parcourt de 3 kilomètres. La principale occupation de la moitié des habitants est la culture des champs, un quart s'occupe de la pêche, et l'autre quart vit de ses revenus ou possède une industrie quelconque.

La contenance totale du territoire est de 780 hectares, dont 40% en terres labourables, 20% en herbages, prés et marais et le reste, soit en bâtiments ou chemins. …

Noms successifs qu'aurait porté la commune, d'après les actes des archives ou les autres documents : Graye à l'époque de sa formation portait le noms de GraÏ, puis Grays,  Gred, Grey, Gray, et Graye depuis 1830

La population de Graye au Xème siècle était de 70 âmes; puis peu à peu elle augmenta fortement pour atteindre 680 âmes vers le XIIème siècle, chiffre qui est resté stationnaire jusqu'en 1700. En 1720, il y avait 600 âmes. En 1789 :  512 habitants, en 1870 : 431 hab., en 1881 : 404 hab., et enfin en 1866, il y avait 416 habitants.

Du XVIème siècle jusqu'en 1866 il y a eu, d'après les documents conservés aux archives, 2 660 décès 502 mariages et 2 080 naissances.

Les habitants de la commune de Graye devaient avoir une constitution physique très robuste, les personnes décédaient à 80 ans, à 90 ans et même à 100 ans. On peut évaluer , en moyenne, sans exagération, qu'un quart décédait entre 70 et 100 ans, la moitié entre 40 et 70 ans, l'autre quart entre  en dessous de 40 ans.

Le langage des habitants est un patois semblable à celui des habitants de la plaine de Caen. Ils sont conservé, malgré l'instruction qui leur est donnée, une prononciation défectueuse et mauvaise qu'avaient leurs ancêtres, il y a cent ans.  Bref, il sont restés dans l'inaction du fait du langage et n'ont point cherché à rectifier le dialecte copié. Leur instruction de tout temps, et surtout à partir de 1700 a été passable. Au XVIIIème siècle, les archives mentionnent néanmoins des habitants sachant lire et écrire parfaitement

Rien à noter de remarquable touchant les évènements dont la commune a été le théâtre, sauf toutefois, en 1820  que la commune fut divisée en deux camps acharnés l'un contre l'autre :

Un chemin prenant naissance au chemin de Grande Communication de Ver à Courseulles, et se dirigeant vers le nord, du côté de la mer avait été pendant longtemps inachevé par l'entêtement de quelques propriétaires riverains sur le terrain desquels le dit chemin devait passer et qui s'étaient refusés de vendre cette portion de terrain nécessaire pour que ce chemin allât jusqu'à la mer. Un certain jour, ils s'emparèrent du sentier et le labourèrent. Delà, une contestation s'élevant entre propriétaires et habitants de cette commune, le débat fût tel, qu'on fut obligé, d'en venir aux mains. Le chemin accédât à la mer. Depuis lors, le chemin a été appelé "Chemin de la Révolution".

Aucun événement n'est à citer au sujet de la guerre de 1870, les Prussiens n'étant pas apparus sur le territoire de Graye.

Un arbre situé sur le territoire de Graye existe de puis un temps immémorial. Les touristes, qui chaque été le visitent, affirment qu'i peut être quatre fois centenaire. Il est situé dans un bas four appelé le Limbrouin,  auprès d'un moulin qui date de 180 ans. Il se trouve à vingt mètres de distance de la Seulles, principale rivière du Calvados.

 

Dans un prochain bulletin, nous poursuivrons en évoquant les fouilles,  le cimetière, l'église, les anciens monuments, la maladrerie, le château et l'école

 

 

Les  Amis  de  la  Vieille  Église  de  Thaon

  La création de l'association des Amis de la Vieille Église de Thaon (AVET) date de 1994, au moment où la restauration de la vieille église Saint-Pierre est devenue urgente en raison de son état d'abandon et de délabrement. Depuis près de dix ans, pourtant, le maire de Thaon, Claude Marin, soucieux de préserver cet édifice prestigieux, avait financé plusieurs études préalables pour une indispensable restauration de l'église et du site. Mais la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie et le Conseil Général du Calvados ne partageaient pas la même volonté ni la même impatience. La mort de Claude Marin en 1992 ne porta nullement un coup fatal à cette volonté de restauration, car son successeur et ami Pierre Paunet manifesta le même enthousiasme et c'est lui qui décida de créer une association.

 

 

 

Le 8 février 1994, à la suite d'actes de vandalisme qui faillirent conduire à l'écroulement de la tour, Pierre Paunet réunit autour de lui trois amis pour créer l'AVET : Jean Leproux qui avait une longue expérience dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine architectural, Pierre Bouet, médiéviste et universitaire, et Jacques Legrix, un artisan local, amateur d'art.. L'association se donna comme objectifs d'assurer la propreté des abords de l'église, de créer une animation autour du site, d'aider à la restauration de l'édifice et d'en assurer la promotion.

  Depuis 1994, l'Association a connu une activité régulière en veillant à l'entretien du monument et du site. Après avoir  collaboré au bon déroulement des opérations de restauration de 1995 à 1999, elle a pris une part active à la mise en place des chantiers de fouilles archéologiques et anthropologiques menées de 1998 à 2008. Par l'édition de cartes postales, de fascicules et d'un journal annuel, elle a fait connaître à ses membres et à tous les visiteurs les résultats des fouilles et le fruit des recherches entreprises par le groupe de recherche scientifique créé dans le cadre de l'Association. Des bénévoles assurent toutes les visites régulières des dimanches d'été et veillent à l'accueil des nombreux groupes français et étrangers qui viennent visiter ou redécouvrir cette église romane. L'Association a pris l'initiative de faire voter par le conseil municipal de Thaon et par le Conseil Général du Calvados un droit de préemption sur tout le site de la vallée afin de pérserver le cadre romantique et champêtre de ce joyau architectural; car, comme aime à le répéter Pierre Paunet, le président de l'AVET, "si l'église est un joyau, le site en est son écrin".

Désormais un site Internet*, animé par Benoist Caillaud, permet à tous les visiteurs virtuels de connaître les dernières nouvelles concernant la vieille église de Thaon.

L'Association est appelée, une fois les fouilles terminées et la restauration achevée, à jouer un rôle actif dans la création d'un espace d'accueil qui puisse préserver le cadre naturel, en relation avec la municipalité de Thaon et dans l'élaboration d'une véritable activité culturelle liée à cet édifice, connu tant à l'étranger qu'en France.

 

Pierre Paunet

*   http://vieillleeglisedethaon.free.fr

:

 

 

Maisons Paysannes de France – Calvados – Pays de la Pierre

 

Maisons Paysannes de France est une association nationale, fondée en 1965 et reconnue d'utilité publique en 1985, elle a pour but :

  • de sauvegarder les maisons paysannes traditionnelles, en favorisant leur entretien et leur restauration selon les techniques et les savoir-faire propres à chaque région.
  • de protéger le cadre naturel et humain des maisons paysannes et de leur agglomération

de promouvoir une architecture contemporaine de qualité en harmonie avec les sites et utilisant des matériaux sains.ès négligée à certaines périodes, ce qu’explique notamment la longue suspension de fait de sa fonction cultuelle, jusqu’en 1996.

La délégation du Calvados-Pays de la Pierre organise des stages d'initiation. destinés à des particuliers désireux de connaître les techniques de restauration traditionnelle afin de pouvoir exécuter eux-mêmes de petits travaux et surtout veiller à une bonne exécution des travaux qu'ils font entreprendre.

Durée du stage : de 8h30 à 17h30.

Pour plus d'informations, appelez Monsieur Jean Pierre DOUET au 02 31 22 17 78

 

 

Stages MPF :     

Journées d'initiation et de formation 2006

 

1er juillet :

 

 

22 juillet :

 

 

 

16 septembre :

 

 

 

30 septembre :

 

 

21 octobre :

 

 

 

 

 

Enduit à la chaux naturelle

chez Mr Yvan Pix à Lasson (14400)

 

Sur bâtiment buanderie, présentation de travail sur ardoise de couverture sur toiture ancienne à 4 pans par un artisan spécialisé (stage prévu sur 2 journées)

chez Mr jean Pierre Douet à Blay (14400)

 

Sur bâtiment buanderie, présentation de travail sur ardoise de couverture sur toiture ancienne à 4 pans par un artisan spécialisé (2ème journée)

chez Mr jean Pierre Douet à Blay (14400)

 

Restauration d'un mur de pierre au mortier de chaux naturelle en façade extérieure, finition joints à pierre vue

chez Mr Rocher  Abbaye de Villers Canivet (14420)

 

Badigeon

au moulin d'Argences à Argences  (14370)

 

Pour plus d'informations :

ou bien appelez Monsieur Jean Pierre DOUET au 02.31.22.17.78, en vous recommandant bien entendu de P.R.B.

 

 

P.R.B.  : Dates à retenir

 

10 juillet

 

  3 août

 

  9 août

 

 

15 h 00 : Promenade à Ver-sur-mer : Forêt de Quintefeuille

 

14 h 15 : Promenade autour du Château de Colombières

 

18 h 00 : Assemblée Générale à Amblie

 

 

Faites adhérer vos amis et relations

Cotisations des Particuliers (Personnes physiques)

- cotisation individuelle     : 10 €

- cotisation de soutien      : 20 €

- cotisation autre              : …. €

 

Subvention des Associations

 

- cotisation de soutien      : 30 €

- cotisation autre              : …. €

 

Subvention des Communes

 

- cotisation  minimum        : 30 €

- cotisation autre              : ….. €

 

 

 

Coordonnées de P.R.B.

 

 

PATRIMOINE RURAL DU BESSIN (P.R.B.), Association loi de 1901, agréée art. L 141-1  du Code  de  l’environnement.

Siège social : Mairie – 14480 BAZENVILLE

Bureau : c/o Mr P. Bouchon - Clos Saint-Sauveur,  Rue des Noyaux - 14480 BAZENVILLE

Tél :             02 31 21 97 81  (répondeur)  ou 06 76 79 79 25

e-mail:         prbessin@free.fr

Site :           http://prbessin.free.fr

 

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