Patrimoine Rural du Bessin (P.R.B.)

Bulletin N°4 - Juin 2002 -

EDITORIAL : LES EOLIENNES DANS LE BESSIN

PATRIMOINE RURAL DU BESSIN ET LES EOLIENNES

LA TAILLE A VER SUR MER EN 1717

GRANDES ET PETITES NOUVELLES DE P.R.B.

 

 

 

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 EDITORIAL : LES EOLIENNES DANS LE BESSIN

Les projets d’implantation d’éoliennes qui se multiplient dans le Bessin ne pouvaient laisser indifférente notre association qui défend le patrimoine et les paysages. Et ils ont suscité la réaction de nombreux adhérents.

Dans un long article de ce bulletin vous lirez les projets actuellement connus dans le Bessin ; une description des éoliennes:; leur intérêt et leurs graves inconvénients. Déjà ces projets rencontrent beaucoup d’opposition des habitants

Notre association ne peut accepter que des éoliennes géantes défigurent les paysages du Bessin qui se caractérisent par leur beauté, leur équilibre ou leur rôle de lieux de mémoire, et par la qualité de leur patrimoine bâti. S’il n’était pas possible de les empêcher totalement. il faut en toute hypothèse qu’il ne soit pas fait n’importe quoi, n’importe où et n’importe comment. Or aujourd’hui il n’existe aucune réglementation adaptée à ces nouvelles constructions.

P.R.B. s’est en priorité opposée au premier projet " officiel" du Bessin celui de 12 éoliennes sur CREULLY, CREPON, TIERCEVILLE, le secteur d’origine de notre association. Nous soutenons donc les efforts de l’association qui s’est créée localement, l’ASPABE(*). Elle est particulièrement active et mérite d’être aidée par tous nos adhérents de ce secteur.

Pour l’ensemble du Bessin, P.R.B. a pris clairement position auprès des autorités préfectorales et elle a alerté de nombreuses municipalités des risques de ces implantations .

PRB a demandé à tous les élus sénateur, conseillers régionaux et généraux, et aux candidats aux législatives de prendre position en faveur d’une réglementation très stricte des implantations d’éoliennes. Elle demande aussi au Préfet qu’en attendant cette réglementation, il Soit sursis à toute autorisation d’en construire.

Elle participe enfin au groupe de travail national créé par la SPPEF et diffuse le manifeste établi par cette association et signé de toutes les grandes associations de défense du patrimoine : il condamne le principe des éoliennes et réclame en tout état de cause une réglementation propre ;

Aidez-nous dans notre action! Renseignez-vous auprès de vos municipalités, faites-nous connaître votre position sur les éoliennes, sur les projets dont vous apprenez l’existence et sur les réactions qu’ils suscitent.

                                                                                                                                                                                                         le Président,

 

(*)L’ASPABE, Association Pour la Protection des Paysages, du Patrimoine et de la Qualité de la Vie du Bassin de la Provence en Bessin organise le 29 juin prochain à 18 heures à CREULLY, salle du camping des 3 Rivières, une réunion d’information sur les éoliennes. Nous vous invitons à y assister . P.R.B. sera présente

(Siège de l’ASPABE - rue de la Garenne - 14480 - SAINTE CROIX/MER, tel 06 79 19 31)

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PATRIMOINE RURAL DU BESSIN ET LES EOLIENNES

Les projets d’éoliennes

Dans le cadre d’une action gouvernementale en application d’engagements internationaux, des projets de construction d’éoliennes géantes pour la production "écologique" d’électricité se multiplient en France. Et pour assurer la réalisation de ces engagements il faudrait construire sur notre territoire de 7000 à 8000 éoliennes de 2 MW chacune, ce qui ne correspond qu’à la production d’une centrale thermique classique.

 Plusieurs projets qui se préparaient discrètement et anarchiquement (c’est à dire sans aucun plan régional) viennent d’être révélés dans le Bessin.

 Un projet est "officiel" sur les communes de CREPON, TIERCEVILLE et CREULLY avec 3 sites de 12 éoliennes au total. Sur TIERCEVILLE, le principe en a été accepté par la municipalité. D’autres projets se précisent: autour de LOUCELLES, de GEFOSSE-FONTENAY,de SALLEN, d’ESQUAY SUR SEULLES. Près de 15 sites potentiels ont été déterminés dans le Bessin sur une carte dressée par l’ADEME(x).Des prospections se font même sur des sites qui ne figurent pas sur cette carte

Ce que sont les éoliennes prévues

Ces éoliennes sont des machines géantes :

- avec des mats de 60 à 70 mètres de haut et d’un diamètre à la base de 6 mètres supportant des rotors à pales de 30m

- construites sur un socle enterré de 150 m2 et de 2 m de profondeur composé de 2500 tonnes de béton .

 

Les avantages des éoliennes

ü      L’avantage écologique consiste en l’utilisation du vent comme force motrice, force indéfiniment renouvelable, mais aléatoire et à l’absence de pollution de l’air .

ü      Les avantages économiques sont très limités

o       l’électricité éolienne reviendra deux plus chère à EDF que la production actuelle, d’où une hausse des tarifs EDF,

o       l’électricité éolienne constituera qu’un très faible appoint par rapport à des besoins croissants

o       les communes d’accueil percevront la taxe professionnelle sur les éoliennes mais supporteront des charges supplémentaires (entretien des voies, démolition éventuelle des éoliennes),

o       les promoteurs, bénéficiant de subvention et d’un prix de reprise élevé feront une excellente opération financière (il serait intéressant de connaître l’origine des capitaux investis)                   

les propriétaires des terrains d’accueil percevront un loyer substantiel (1500 à 2000 euros/an par emplacement ,

l’emploi de main d’œuvre locale pour la construction et l’entretien sera très faible, sinon nul.

Les inconvénients des éoliennes

ü      les éoliennes sont très visibles : implantées sur des points élevés sans arbres ou haies, plus hautes que le CHU de Caen, elles seront visibles à 20 km à la ronde ; elles domineront l’ environnement en opposant leur structure futuriste à l’harmonie et à l’équilibre de nos paysages et au caractère de nos villages avec leurs clochers et leurs bâtiments traditionnels.

ü      Dispersées dans la nature (à 3OO mètres les unes des autres par petits groupes de 3 à 5) elles "miteront" le paysage.

ü      Tous les efforts qui ont été faits et se poursuivent pour embellir les villages et leurs abords, pour replanter, supprimer les pylônes et poteaux EDF ou TELECOM, restaurer le patrimoine bâti et recréer des chemins de promenade auront été vains. Nos paysages seront défigurés et pour longtemps.

ü      les éoliennes sont bruyantes: le bruit qu’elles feront (pales et rotors) sera beaucoup plus important qu’annoncé par les promoteurs. Elles s’entendent à 500 mètres au moins et bien plus si les habitations sont dans le vent.

ü      Elles auront des effets indirects plus ou moins bien connus ou évalués : les effets des basses fréquences sur les humains et la faune, la réception perturbée de la télévision. Un entretien fréquent exigé par la fragilité des machines, donc l’occupation et des dommages aux chemins piétonniers et autres voies le long desquels il est prévu qu’elles seront implantées.

ü      Tout ces effets nuisibles s’accroîtront lorsque les petits groupes d’éoliennes aujourd’hui prévus s’étendront et se multiplieront, ce qui est inévitable pour assurer leur amortissement et celui des ouvrages de liaison

ü      les éoliennes feront subir une atteinte insupportable aux lieux de mémoire du Bessin. En effet les sites recherchés par les promoteurs d’éoliennes sont parsemés de souvenirs du débarquement : cimetières, mémoriaux, monuments divers. Comment les associations de vétérans considéreront-elles cette transformation des sites ?

ü      Les éoliennes nuiront aux activités touristiques, liées ou non aux lieux de mémoire, activités qui sont un des principaux atouts du Bessin. Ceux qui cherchent calme et vue sur la nature n’auront aucune envie de séjourner dans un village dominé par des éoliennes bruyantes. Les touristes n’y viendront pas. des résidents principaux ou secondaires le quitteront ou ne s’y installeront pas. Et la prolifération des éoliennes, notamment le long des côtes, entraînera très vite la disparition de l’effet de curiosité.

Les propriétaires de gîtes ruraux, les loueurs de meublés verront diminuer leurs fréquentations,  perdront des revenus, les propriétés se déprécieront et les recettes des communes diminueront.

 Un jour démodées ou dépassées par des énergies renouvelables plus intéressantes écologiquement et économiquement, les éoliennes seront abandonnées. Le problème de leur démantèlement se posera alors. Et si la garantie en a été donnée à l’origine, y aura-t-il encore quelqu'un pour l’assurer ?

 

La réglementation nécessaire

Devant ce bilan une association qui défend le patrimoine rural ne peut pas promouvoir l’énergie éolienne. Mais il est probablement impossible d’empêcher que des éoliennes soient implantées en France. Il faut donc que de mesures soient prises pour réglementer très strictement cette implantation.

Il faut notamment :

ü      la création par la loi d’une commission régionale spéciale, où seraient représentées les communes et les associations, qui dressera une carte des sites où seront interdites toute implantation d’éolienne et qui examinera tous les projets,

ü      l’avis obligatoire de la Commission Départementale des Sites et Paysages sur chaque projet,

ü      l’obligation d’une étude d’impact et d’une enquête publique pour chaque projet,

ü      la consultation de la population et l’accord du conseil municipal de la commune,

ü      un permis de construire avec l’avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France, la protection des abords des monuments historiques devant être pour la construction d’éoliennes portée à au moins 1000 mètres,

ü      des études plus approfondies : sur les effets bruits et basse fréquence des éoliennes, pour le développement d’autres sources d’énergie , comme la géothermie ou le biomasse, également renouvelables et qui ne pollueront ni la vue ni l’audition, un effort accru et soutenu d’économie d’énergie ;

 

En attendant ces textes toute délivrance d’autorisation de travaux ou de permis de construire devrait être suspendu et un comité de pilotage créé (comme cela a été fait dans le Finistère) pour rechercher les site possibles, établir une charte de bonne conduite et étudier les projets.

 

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LA TAILLE A VER SUR MER EN 1717

Danielle ABOLHAMD nous fait connaître dans l’article qui suit les premiers résultats de ses recherches aux Archives départementales dans le registre de la taille de 1717 concernant VER SUR MER ;

Les registres de la taille (impôt sur les personnes, voir note 2 ci-après) nous donnent une meilleure connaissance de l’état économique et social d’une paroisse et une approche plus concrète de son histoire .

Par exemple, le rôle de la taille de Ver sur Mer en 1717, que l’on peut consulter aux Archives départementales, est complété par une étude assez exhaustive, conduite par Marc Antoine de Hermerel, subdélégué de l’Election de Bayeux, aidé de dix paroissiens.

Je me bornerai à des indications sommaires, ne pouvant reproduire in extenso ce document.

Le terroir de Ver comprenait 442 acres de terre labourable (92 % de la superficie de la paroisse), 29 acres de prés (6%)) et un petit marais de 10 acres (cf note 3) Les taillables étaient 150 ; il est indiqué qu’il y avait 4OO communiants, ce qui veut dire à peu près le même nombre d’adolescents et d’adultes. Ver comptait 6 gentilshommes (nobles) et 7 privilégiés exempts de taille (bourgeois de Bayeux ou de Caen, le curé, un vicaire et deux ecclésiastiques).

Le nombre des maisons ou feux était de 14O; il y avait 3 moulins.

21 % des terres appartenait à l’Eglise, 35% à la noblesse, 17% aux privilégiés exempts de taille et 27% aux taillables. Il n’y avait aucun commerce, et l’élevage :51 chevaux, 88 vaches, 326 moutons et 5 cochons.

Dans la liste des taillables, nombreux étaient ceux déclarés pauvres, sans biens, malades, âgés, surtout des veuves, au nombre de 31. Les matelots, dont beaucoup avaient péri depuis plusieurs années, et dont quelques uns étaient " hors pays ", c’est à dire au service du roi, étaient particulièrement pauvres.

Il est vrai que la conjoncture avait été particulièrement difficile avant 1717 :l’étude de marc de Hermerel précise" les habitants ont perdu plus de 5OO moutons ou brebis, environ 20 vaches et 15 chevaux par la disette de fourrage de l’hiver dernier, la récolte de l’année dernière fut très mauvaise à cause de la grande sécheresse, les 2/3 de cette paroisse étant pierreux et fort secs ".

Ce compte-rendu un peu sec et fragmentaire vous aura, je l’espère, donné l’envie de prendre contact avec les textes eux-mêmes, surtout si vous y trouvez la trace de l’un des vôtres !

Danièle ABOLHAMD

Notes :

1) il est tout à fait exceptionnel qu’un registre de Taille d’une paroisse soit accompagné d’une étude faisant la synthèse des informations du registre et les complétant

 2) La taille est en Normandie une taille personnelle c’est à dire un impôt sur les personnes (quelques régions en France connaissaient la taille réelle, c’est à dire l’impôt sur les biens). Cet impôt très ancien, très lourd, constituait la principale ressource du budget de l’Etat. Impôt de répartition, la taille était répartie au niveau de la paroisse par des collecteurs élus par les habitants ; ils avaient la responsabilité financière et étaient chargés aussi de la levée de l’impôt . Un grand nombre de privilégiés en était exempts. Très mal supportée par les Français  comme le montrent les Cahiers de Doléances, la taille fût, à la Révolution, en 1791, supprimée par l’assemblée Constituante.

3) L’acre correspond à une surface variable selon les régions et parfois les villages ; A Ver elle devait correspondre à un peu moins de 61 ares (cf Cdt Navel, les mesures anciennes de Normandie) ce qui pour une superficie totale de la paroisse de Ver de 480 acres- telle qu’elle figure dans le registre de 1727- ferait 293 hectares. Or la superficie actuelle de Ver, qui pourtant ne devrait pas avoir changé depuis l’Ancien Régime est de 900 hectares soit 3 fois plus. Le rédacteur du registre a probablement fait une erreur où alors les chiffres fournis par la paroisse à l’Election de Bayeux étaient volontairement erronés. 

 

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GRANDES ET PETITES NOUVELLES DE P.R.B.

Cotisations 2002

Nous rappelons à nos adhérents qui ne nous ont pas encore adressé leur cotisation 2002 qu’ils peuvent le faire au moyen de l’imprimé joint.

Leur règlement sera le bienvenu pour nous permettre de poursuivre notre combat en faveur du patrimoine rural et notamment contre les éoliennes.

Rédaction du bulletin et illustrations

A la suite de nos précédents appels, nous ne sommes pas encore submergés par les articles ou nouvelles brèves provenant de collaborateurs occasionnels du bulletin, ni par les observations critiques. Or ce bulletin est fait pour ses lecteurs et il a besoin aussi bien de leur aide que de leurs commentaires.

 Il a aussi besoin d’illustration. Sur la première page vous avez vu un croquis de Monsieur MOINE, un adhérent fidèle, sur le moulin à vent de Saint-Côme de Fresné. Il nous faudrait d’autres illustrations (dessins, photos en noir et blanc) pour les prochains bulletins .

 

PRB a désormais une boite à lettres et un site INTERNET

PRB a une adresse e-mail à laquelle les lecteurs peuvent adresser le courrier destiné à PRB :

                                    prbessin@netcourrier.com

 

Nous avons aussi ouvert un site Internet où on pourra avoir des informations sur la vie de l’association et ses actions, notamment les éoliennes :

                                   http://prbessin.free.fr

 

 

Activités de P.R.B. dans les prochains mois

Promenade culturelle. Nous prévoyons d’organiser notre promenade culturelle annuelle le lundi 12 août prochain après-midi dans la région de Balleroy. Vous serez informé par la presse locale.

Assemblée générale. L’assemblée générale annuelle se tiendra vraisemblablement le 13 août et sera comme d’habitude accompagnée d’une conférence. Cette année, elle sera donnée par :

François NEVEUX, professeur à l’université de Caen

sur Le Bessin pendant la Guerre de Cent Ans

Tous nos adhérents mais aussi les lecteurs qui nous en feraient la demande recevront une invitation en temps utile.

Il est rappelé aux adhérents que, pour des raisons personnelles, le Président souhaite que cette assemblée lui désigne un successeur. Il pourra continuer à participer aux actions de l’Association mais il lui devient de plus en plus difficile d’assurer la présidence effective.

Il souhaite aussi que de nouveaux collaborateurs bénévoles se joignent à l’équipe actuelle

 

Intercommunalité et Pays du Bessin.

Les intercommunalités se développent non sans quelques protestations contre les délimitations préfectorales.

 

Par contre la délimitation du périmètre du Pays du Bessin ne semble pas progresser beaucoup si ce n’est que le Préfet souhaite toujours un Pays beaucoup plus vaste qui engloberait le Pré-Bocage et le Bocage Virois. Le BESSIN y perdrait incontestablement son identité.

Restauration de l’Eglise de Manvieux

L’action dynamique et efficace que mène depuis trois ans l’Association pour la Sauvegarde de l’Eglise de Manvieux permet une restauration progressive de l’Eglise. Sous l’impulsion de son président, Joseph CONESA, elle a pu déjà faire restaurer à l’intérieur l’antependium (autel) et les murs. Elle va apporter un appui financier majeur à la restauration du clocher (46% du montant des travaux) puis de la couverture (60% du montant des travaux).

P.R.B a aidé cette association et elle invite ses adhérents à lui apporter aussi leur appui (siège : Chemin de la Bréholière 14117 MANVIEUX).

Cette association est un magnifique exemple pour les communes et les habitants qui veulent sauvegarder leur patrimoine lorsque les moyens financiers de la commune propriétaire sont limités.

Nous rappelons à ce propos que P.R.B. peut compléter l’aide que reçoivent les communes du Conseil Général pour restaurer des objets mobiliers de leur église.

 

 

Le Patrimoine rural et les Pylônes électriques :

Les propriétaires du Manoir des Evêques à Neuilly la Forêt, inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques avaient introduit une action devant le tribunal administratif pour faire annuler un arrêté préfectoral autorisant le passage d’une ligne haute tension EDF et la pose de pylônes à proximité du Manoir. PATRIMOINE RURAL DU BESSIN était intervenu dans cette instance pour appuyer la demande des propriétaires. Le Tribunal administratif a finalement annulé l’arrêté préfectoral.

 

Cette décision et une autre récente qui a annulé le permis de construire d’une installation agricole du Bessin dans le périmètre protégé d’un Monument Historique montrent que les décisions administratives qui portent atteinte au patrimoine peuvent être censurées.

Les personnes qui considéreraient le patrimoine menacé par de telles décisions ne doivent donc pas hésiter à nous en faire part ou à consulter un avocat spécialisé afin d’examiner la possibilité d’une action judiciaire.

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une simulation d'implantation d'éoliennes: projet dit de Lannilis

(3 machines de 125 mètres).

Au premier plan, rive droite de l'Aber Benoît : les établissements ostréicoles de Prat ar Coum.

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Source : Jean Pierre LE GORGEU

Vice Président de l'Association pour la Protection des Sites des Abers

 

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